Alors que les autorités sanitaires se démerdent pour contrer la covid-19, un autre fléau médical guette les Sénégalais. De quatre, le nombre de cas de contamination à la fièvre jaune confirmés par l’Institut Pasteur de Dakar, grimpe à huit dont deux décès.
Le ministère de la Santé, a décidé de lancer une campagne de vaccination. Laquelle va démarrer le 15 février prochain et concernera 800 000 personnes exposées résidant à Kédougou et Tambacounda.
«Suite à l’investigation menée par les équipes du ministère de la Santé sur une période de trois mois, huit cas dont deux décès ont été répertoriés.
Les cas de fièvre jaune notifiés sont ainsi répartis : 1 à Touba, 4 à Kidira, 1 à Kédougou, 1 à Saraya et 1 à Thilogne», souligne la note.
« L’évaluation des risques de propagation de cette maladie dans les zones concernées a montré, suite à la combinaison de plusieurs facteurs que les régions de Kédougou et Tambacounda sont actuellement les plus exposées.
Cette épidémie est présentement maîtrisée et sous contrôle », rassure la Cellule de communication du ministère de la Santé.
Dans le cadre de la riposte, le dispositif de surveillance épidémiologique pour la détection et la confirmation des cas a été renforcé, de même que l’intensification de la lutte anti-vectorielle à l’intérieur et autour des concessions des sujets infectés.
«La fièvre jaune est une maladie infectieuse virale transmise par des moustiques et qui peut occasionner des épidémies mais elle peut être prévenue par un vaccin efficace.
Le vaccin contre la fièvre jaune est disponible et intégré dans le Programme élargi de vaccination au Sénégal et y est administré dès l’âge de neuf mois», indiquent les services du ministre Abdoulaye Diouf Sarr.
L’utilisation des moustiquaires imprégnées est recommandée.
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