Nous en sommes donc à ce niveau de décrépitude ! C’est le Père Léo qui doit se retourner dans sa tombe de voir ce pays qu’il a construit avec méthode et rigueur porter des guenilles.
Jusque-là, on s’accommodait de leurs stupidités qui consistaient à se chamailler comme de garnements mal éduqués. Et à l’occasion, si ça les démangeait, se donner des coups de poings.
De quoi nous sortir de la morosité de leurs débats si puérils face aux enjeux auxquels fait face ce charmant pays des paradoxes.
Il faut tout de même reconnaitre que notre si avachie Assemblée nationale, on nous l’a bien changée. Les ados ne gardent que des images révoltantes de cette institution.
Tandis que les adultes et surtout les vieillards, eux, se souviennent d’épiques échanges entre parlementaires distingués et cultivés.
Il s’agit bien sûr de ceux qui ont vécu sous le magistère de Senghor. A l’époque, n’entraient à l’Assemblée que des gens de bonne moralité.
Et voilà que celui qui nous promettait une gestion sobre et vertueuse fait siéger la racaille et des malotrus Place Soweto. Des individus ce qu’il y a de plus infâme dans notre société.
Il y eut d’abord un insulteur public dont il fit le premier vice-président de ce cénacle avant de lui donner l’occasion de plastronner au Parlement de la CEDEAO dont il a même été le président.
L’ignominie ! Cette page douloureuse fermée, on découvre un hideux faux monnayeur. Libéré officiellement pour raison de santé, il nargue le bon peuple se disant même mystique avec des kilos de grigris au corps.
Qui s’y frotte… Une belle façon de tirer la langue à la Justice et aux magistrats qui se garderont de lui faire payer son crime économique.
Depuis quelques jours, on découvre, toujours dans cette Assemblée, d’autres spécimens de gens de peu de vertu. Ils s’exerçaient à un juteux trafic de passeports diplomatiques.
«Divorçant » et « mariant » des dames à la pelle pour leur faire bénéficier de ce sésame qui ouvre toutes les portes. Dire que l’un d’eux préside, en plus d’être député, préside un Conseil départemental !
Un véritable ripou qui pensait plus à ses poches qu’au bien-être de ses administrés. Les pauvres ! Hélas, ils sont nombreux des gens comme ces députés à toutes les stations de l’Etat à se comporter comme des malfrats.
Et si on n’arrête pas la machine judiciaire, toute la racaille de la République élirait domicile à Rebeuss d’où elle ressortirait, hélas, rapidement. En application de la jurisprudence Bougazelli !
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