Les partisans de l’Union pour la démocratie et le progrès social et du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, rassemblés dimanche 6 décembre pour écouter le discours du chef de l’État.
Des incidents ont éclaté lundi 7 décembre dans l’enceinte du Parlement, à Kinshasa, au lendemain de l’annonce par le chef de l’État congolais de la fin de la coalition au pouvoir, a confirmé l’entourage de la présidente de l’Assemblée nationale.
«Une plénière a été convoquée pour 13h00. Des députés ont débarqué dans la salle et ont commencé à détruire des pupitres», a déclaré cette source, accusant des élus du parti du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Une vidéo immédiatement partagée sur les réseaux sociaux montre des pupitres renversés sur la tribune.
#RDC: Si le Chef de l’État @fatshi13 et le Président Honoraire #JosephKabila n’entrent pas rapidement au dialogue et n’appellent pas leurs membres à l’apaisement , l’éclatement du Congo est prévisible. C’est malheureux pic.twitter.com/uRppvPzjJk
— Rodrigue Dumba (@dumbadousman) December 7, 2020
La République démocratique du Congo «ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave», a affirmé lundi devant le Conseil de sécurité l’émissaire de l’ONU pour ce pays, Leila Zerrougui, en mettant en garde contre les conséquences de la crise actuelle si elle devait durer.
Si «cette situation politique délicate persistait, (elle) pourrait avoir des répercussions sérieuses sur la situation économique et sécuritaire du pays», a averti la représentante de l’ONU par vidéo lors d’une réunion prévue de longue date du Conseil de sécurité.
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