Aujourd’hui, il est à croire que les malfaiteurs se multiplient à l’infini et ne rechignent devant rien pour accomplir leur sale besogne.
Et ces malfaiteurs sont opérationnels partout tant dans la rue que dans les institutions. Jadis, un ministre alpagué faisait la Une des journaux pendant quelques jours avant de disparaitre dans l’anonymat et la déchéance. La multiplication actuelle de malfaiteurs va de pair avec les journaux.
Dès qu’un larcin ou un délit est commis, l’opinion en est immédiatement informée. A la place du gros scandale que ça devrait susciter, nous assistons à des prises de position selon que les malfaiteurs clament leur appartenance à la majorité ou à l’opposition.
Ce qui était inconcevable hier passe comme lettre à la poste de nos jours ! A croire qu’on nous a bien transformé notre société.
Qui, en plus de ses tares traditionnelles en connait d’autres, aussi pernicieuses que débiles. Comme ces insulteurs qui ont la cote sur les réseaux sociaux. Des gens qui ne sont ni lecteurs ni rédacteurs s’érigent donc en insulteurs.
Ils s’en délectent de guerre lasse devant l’opinion qu’ils sont loin de respecter et qu’ils prennent souvent à témoin avec le sombre dessin de l’enturbanner.
Voilà des gens qui avaient pris des engagements les années passées et sont pris la main dans le sac à les fouler au pied présentement.
Ceux qui les défendent évoquent une amitié ancienne pour justifier leur présence dans des moments troubles. Ces moments troubles que d’autres souteneurs qualifient de « complot » pour pérenniser l’amalgame. Pendant tout ce temps, l’opinion vraie, l’opinion réelle garde le silence et les observe.
Cette nouvelle cuvée politique très présente dans les médias ne donne du crédit qu’à leurs militants et autres alliés. Tout le reste est traité comme du menu fretin. Dans cette déliquescence de notre classe politique, les Libéraux ou ceux qu’on appelle ainsi, ont une très grande part de responsabilité.
Ces Libéraux pour nous faire oublier les Socialistes ont promu en les laissant faire beaucoup de personnes très peu recommandables. Voilà pourquoi ça craque partout. Partout, même dans les hautes sphères de la République. Et pourtant, Serigne Cheikh de son vivant avait diagnostiqué et indiqué la solution…
Moussa Kamara
