L’ancien international Séga Sakho, figure du football national dans les années 1970, est décédé dans la nuit du dimanche à lundi à l’âge de 75 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé la Fédération sénégalaise de football dans un communiqué publié sur son site Internet.
Né en 1949 à Rufisque (région de Dakar), Séga Sakho passe son enfance et son adolescence à la Médina, quartier de Dakar. Il y joue dans le championnat populaire avant de signer à l’Union sportive de Gorée.
Il évolue ensuite à la Jeanne d’Arc de Dakar, gagnant avec ce club mythique de la capitale le championnat national, en 1973, et la Coupe du Sénégal, en 1974. Il a aussi joué pour la Linguère de Saint-Louis et l’ASC les Jaraaf de Dakar. Sakho a porté pendant deux ans les couleurs de Saint-Quentin, en France.
Dans son ouvrage intitulé ‘’Sénégal – La saga de l’équipe nationale de football’’, le journaliste Mamadou Koumé décrit Séga Sakho comme un ailier ‘’aux dribbles déroutants’’, retraçant son parcours en équipe nationale, entre 1971 et 1975.
Sega Sakho n’est plus. L’ancien international 🇸🇳, passé par l’Us Gorée , la linguère de St-Louis et la Jeanne d’Arc de Dakar, s’est éteint cette nuit à l’âge de 75 ans des suites d’une longue maladie. Celui qu’on surnommait le » Garrincha sénégalais » a fait les beaux jours du… pic.twitter.com/72ITbgK5Qj
— 13football_com (@13footballC) September 9, 2024
Il avait débuté en équipe nationale du Sénégal, le 19 décembre 1971, à Dakar, lors d’un match amical contre le Mali. Les Lions s’étaient imposés, 4-1. ‘’Séga’’ est l’auteur d’un des buts sénégalais.
Diomansi Bomboté, journaliste malien et ancien enseignant au CESTI, salue la mémoire de Séga Sakho, relevant que ‘’le feu follet claudiquant de Demba Diop s’en est donc allé avec sa joie de jouer’’.
‘’Noyé dans son maillot qui semblait toujours plus grand pour lui, il entrait sur le terrain comme sur une scène de théâtre, raconte Bomboté. En effet, il ne se prenait jamais au sérieux même dans les moments les plus cruciaux. Ses espiègleries déprimaient ses adversaires les plus coriaces et plongeaient l’assistance dans une hilarité déconcertante.’’
‘’J’étais adepte de sa philosophie du football basée sur le plaisir de s’amuser. Coquin et taquin il était le symbole de la convivialité sans frontière’’, écrit le journaliste dans sa réaction à la nouvelle du décès de Séga Sakho.
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