Hong Kong

De nouvelles sanctions américaines après le coup de filet contre les pro-démocratie

Les États-Unis ont imposé vendredi 15 janvier des sanctions à six responsables chinois ou hongkongais après un coup de filet des autorités de Hong Kong contre des militants et anciens élus pro-démocratie.

Dans un communiqué, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a appelé Pékin et Hong Kong à «libérer immédiatement les personnes prises pour cible au nom de la loi sur la sécurité nationale ou d’autres textes simplement pour avoir exercé leurs droits et libertés».

«Nous condamnons les actes de la République populaire de Chine pour saper les libertés et processus démocratiques à Hong Kong et continuerons à utiliser tous les moyens à notre disposition pour faire rendre des comptes aux responsables», a-t-il ajouté à cinq jours de la fin de mandat du gouvernement de Donald Trump.

Parmi les responsables visés par ces sanctions figurent Tam Yiu-Chung, seul représentant de l’ex-colonie britannique au sein du comité permanent du Parlement chinois, ainsi que des responsables de la division de la police hongkongaise chargée de la sécurité nationale.

Un vaste coup de filet a visé le 6 janvier plus d’une cinquantaine de figures de l’opposition hongkongaise, ainsi qu’un avocat américain, arrêtées au nom de la draconienne loi sur la sécurité nationale imposée fin juin par Pékin à Hong Kong.

L’adoption de cette loi, considérée par les Occidentaux comme un reniement de l’autonomie octroyé à Hong Kong, a contribué à aggraver les tensions déjà fortes entre les États-Unis et la Chine.

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