Chronique

De la guerre

L’Ukraine et la Russie, si loin et si près. Pour une fois, ceux que le Chef appelle les « oisifs – errants » des réseaux sociaux se sont un peu détournés de nos problèmes domestiques pour scruter le ciel de l’Ukraine.

Poutine, qui ne blague jamais et au regard de tueur, est passé à l’acte. Un président qui n’est pas du genre à visiter les coins pauvres de ce continent. Il régente tout depuis son bureau.

Toujours ce regard d’acier qui indispose ses plus coriaces interlocuteurs. Kàccoor Bi, n’étant pas trop calé dans les questions géopolitiques, s’est vite détourné de cette guerre entre pays européens éloignés de notre cher continent pour des choses plus attrayantes qu’une guerre dans un monde où l’on a tout pour s’aimer plutôt que de s’entretuer.

Même nos féministes, qui ne veulent pas mourir bêtement vieilles filles, se mettent maintenant dans les rangs de la polygamie, nourrissant la crainte de se retrouver à 50 ans à s’appuyer sur une canne.

Et, surtout, sans une épaule masculine sur laquelle s’appuyer. Pour le moment, personne ne s’est encore décidé à s’opposer à Poutine.

Et il est fort à parier que l’Ukraine sera seule face à sa puissance de feu. Bref, une guerre qui ne va pas trop durer faute de résistance du côté ukrainien.

Me voici en train d’ergoter sur un conflit loin de ce charmant pays. En tout cas, Kàccoor Bi fait mieux que les « oisifs-errants » qui font de cette guerre depuis hier un sujet à plaisanteries sur les réseaux sociaux.

Ce qui devrait nous alarmer nous fait plutôt rigoler avec des blagues hilares. Et c’est au moment où le prix du baril flambe et passe à 104 dollars que le Chef sort de sa bulle euphorique pour procéder à la baisse des prix de certaines denrées alimentaires.

Il se préoccupera certainement, ce vendredi, de soulager les élèves à l’avenir en pointillés et qui réclament la reprise des enseignements.

On imagine aussi qu’il organisera le retour de nos compatriotes en Russie (où ils ne sont pas vraiment menacés) et, éventuellement, en Ukraine.

En attendant d’être rappelé à la réalité des cours mondiaux dans quelques semaines. Avec notamment des prix du blé qui atteignent des sommets, l’Ukraine étant un des principaux producteurs mondiaux de cette céréale !

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