Algérie

Cinq ans de prison ferme pour corruption à l’encontre de Djamila Tamazirt, ex-ministre de l’Industrie

Un tribunal algérien a condamné jeudi 17 février l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, à cinq ans de prison ferme pour corruption, selon l’agence de presse officielle APS.

Le tribunal de Sidi M’Hamed à Alger a assorti cette condamnation de Djamila Tamazirt d’une amende de 300.000 dinars (environ 1900 euros) et ordonné la saisie de tous ses avoirs et fonds déposés sur ses comptes bancaires.

Elle était accusée de «dilapidation de deniers publics», d’«abus de fonction pour obtention de privilèges indus» et d’«octroi d’avantages indus» lorsqu’elle était directrice du groupe public d’agroalimentaire Eriad, entre 2009 et 2015.

Djamila Tamazirt, ministre dans le dernier gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika, faisait aussi l’objet du chef d’accusation de «fausse déclaration de patrimoine». Elle avait déclaré détenir cinq comptes bancaires, alors que l’enquête a révélé qu’elle en détenait 12, selon l’agence APS.

Lors du procès, le parquet avait requis 10 ans de prison ferme contre Djamila Tamazirt. Hafidh Akhenach, époux de l’ex-ministre, a été condamné à deux ans de prison ferme.

Son beau-frère, Nacer Belmakki, a été condamné à deux ans de prison ferme par contumace et un mandat d’arrêt international a été émis à son encontre.

Après la chute, le 2 avril 2019, du président Bouteflika sous la pression des manifestations du mouvement pro-démocratie Hirak et de l’armée, la justice a lancé une série d’enquêtes sur des affaires auxquelles étaient mêlés les membres de son entourage.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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