Point de vue

Cheikh Yerim Seck, le Nouveau Type Sale Sénégalais

A la lecture des chapitres de ce livre, qui se présente sous l’angle d’une plume mature portée par un homme qui a fréquenté les hommes de pouvoir et qui prétend connaître les secrets de la République, l’on est tenté de tomber dans le piège des révélations et des analyses avec un style très subtile par circonstance et très agressif selon le sujet abordé et la personne en question.

Comme le dit Lamine Niang, spécialiste de médias et concepteur pédagogue au Canada, « Rien de consistant dans le livre. Il enfonce des portes ouvertes avec des faits connus de tout observateur assidu de la vie politique. Des jugements de valeur à la pelle sur des personnalités politiques qu’il fait passer pour de l’analyse. Grandiloquence et pédantisme. Du Yérim à l’état pur. »

De quelle éthique peut se prévaloir ce MENTEUR ?
Plus sérieusement le journaliste ne réglerait-il pas des comptes sur des sujets de scandale, dans lesquels les choses ne se seraient pas passés comme il l’aurait souhaité ? Ou alors ne serait-il pas le porte-plume d’un homme politique qui se considère victime et qui chercherait à surfer dans le marigot des deux ténors politiques les plus en vue, en l’occurrence Macky Sall et Ousmane Sonko ?

D’emblée Cheikh Yérim se présente comme un journaliste d’investigation responsable qui sait filtrer ce qu’il faut dire de ce qu’il ne faut surtout pas exposer dans l’espace public, au nom de l’éthique et de la déontologie et de la stabilité sociale.

De quelle éthique et déontologie peut nous vendre un Cheikh Yerim qui a menti effrontément et honteusement, sans jamais s’excuser, en pleine campagne présidentielle de 2019, sous la forme d’une révélation de l’existence d’un appui que Tullow Oil aurait fait à Ousmane Sonko ?

Un article écrit avec la manie d’un perfide créateur de scénario aussi abject que puéril. C’est cet homme qui reproche à Pape Alé Niang d’avoir donné une fausse information sur l’affaire de l’immeuble qu’il avait attribué au général Fall et qu’il aurait dû rectifier. Lui CYS oublie sciemment qu’il a fait pire.

De quel manteau d’éthique CYS peut-il vendre aux Sénégalais lorsqu’il affirme avec force dans une émission télévisée avec Maimouna Ndour Faye qu’un candidat, Amadou Ba en l’occurrence, a appelé certains ténors de la presse pour leur demander soutien, lui-même y compris ?

Alors quel a été le rôle qu’Amadou Ba lui aurait confié ? En tout cas, dans ce livre, Amadou Ba y est bien présent pour qui sait lire, si présent qu’à sa place j’aurais appelé Yérim pour le féliciter.

Quelle éthique CYS vendrait-il aux Sénégalais lorsqu’il élude les scandales de ce régime en épargnant celui des 94 milliards avec Mamour Diallo ? Pourquoi, il n’en a jamais parlé ? Aurait-il porté ce combat contre Sonko ?

Incapacité à s’approcher du leader de Pastef
Journaliste, CYS aime fréquenter les hommes politiques, son activité favoris est de pouvoir les observer, discuter avec eux et même les écouter.

Lorsqu’on lit ce livre, la première impression, qui revient de façon récurrente et qui échappe sans doute à l’auteur, est son incapacité à s’approcher du leader de Pastef, il a connu tous les leaders politiques, a entretenu des conversations avec la plupart d’entre eux, surtout ceux-là qui sont les plus en vue pour ne pas dire les présidentiables, mais Ousmane Sonko reste encore ce mystère qu’il n’arrive toujours pas à percer ni à connaître.

Face à ces multiples heurts, il a choisi l’autre voie, plus facile, dans laquelle il est très à l’aise, MENTIR, dire du faux, essayer d’enfoncer le leader de Pastef en entachant sa réputation. Réputation nous avons bien dit !

CYS devrait être la toute dernière personne à argumenter sur les questions de moeurs, pourtant il avait jusque-là tenu à regarder ses méfaits en dessus de sa ceinture et ainsi prendre la distance adéquate. La raison est simple, c’est un détraqué sexuel, condamné pour viol, donc reconnu coupable. CYS ne le dit pas, mais se sent tout au long de ce chapitre.

C’est une victime de la machine politique qu’est Pastef. De chroniqueur adulé et suivi par beaucoup de Sénégalais ses mensonges très tôt décelé par la magie du clic et de la VAR grâce au génie des jeunes du web de Pastef, selon son entendement, l’ont surclassé et mis sur le banc de touche au profit de nouveaux chroniqueurs comme Serigne Bara Ndiaye, très suivi. Ce qu’il ne digère visiblement pas, lui l’intellectuel, membre de la « High Society ».

Dans cette partie, la plume sécrète un sentiment d’un aigri relégué au second plan par le nouvel ordre politique, situation qu’il impute à Macky Sall.

« Même un chien ne supporte pas de voir un homme battre une femme », laisse-t-il entendre. Mais, un homme qui a été reconnu coupable de viol et condamné est alors pire qu’un chien.

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