Chronique

Ces éprouvés homos

D’une affaire de grand banditisme financier avec des détournements de deniers publics au sein de nos sociétés nationales ou de notre Administration, on passe vite à un problème d’identité sexuelle.

On oublie la misère des retraités qui peinent à percevoir leurs maigres pensions ou de ces pauvres gens dont les bourses familiales ne tombent plus, la boite qui devait procéder à leur paiement étant à l’agonie.

Et face à une situation grosse de dangers, on veut mener à la potence — ou livrer à la vindicte populaire — des individus auxquels la nature a fait prendre une autre orientation sexuelle que ne voudrait pas la bienpensance religieuse.

Cet hallali sur les LGBT va pourrir, à coup sûr, l’atmosphère dans un pays marqué par des détournements de deniers publics et la cherté de la vie.

Bon, calmez-vous ! Je ne suis pas homo ni homophobe. J’adore les meufs et me plais en leur bonne compagnie mieux qu’avec celle des mecs.

Cela, tout le monde le sait de Kaccoor qui ne sait pas se retenir devant les belles lianes aux seins fermes ou nos driankés bien en chair. Surtout si elles sont callipyges !

D’ailleurs, si ce n’est me mettre un jour quatre mètres sous terre, les mecs ne me sont d’aucune utilité au royaume des vivants.

Surtout que je ne pense pas être en conformité avec la pratique religieuse pour devoir être entouré de Houris dans l’autre monde.

Il fallait que cela soit clair sur ce point. Des féministes enragées nous avaient promis l’enfer en menant un lobbying pour la criminalisation du viol.

Histoire, disaient-elles, de dissuader des salopards qui tirent plus vite que leur ombre. Plutôt que de décourager ces kamikazes du sexe, il ne se passe pas un seul jour sans qu’un fait de viol ne soit défloré dans la presse.

Des viols qui continuent d’alimenter les pages des faits divers de nos périodiques. Un malade, on le soigne et c’est valable pour les homos.

Voir les femmes avec tout ce qu’elles ont de bon et qui peut nous rendre fous et préférer les mecs, il faut être malade pour ça ! Ce n’est pas en corsant l’arsenal juridique qui existe que ces malades changeront d’orientation sexuelle par un coup de baguette (ou de braguette !) magique de peur de mourir en prison.

Ils continueront de jouer avec la société. Ces déviants ont plus besoin de praticiens que de la prison d’où ils sortiront plus endurcis que s’ils étaient confiés à des thérapeutes.

Ne pas légaliser, oui. Mais ne leur rendons pas la vie plus pénible. La loi est déjà assez dure pour ces bannis !

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

Articles Similaires

1 sur 47

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *