Chronique

Belle monstruosité

De l’humanisme. C’est apparemment ce qui fait défaut à certains de nos dirigeants mais aussi ce qui manque dans nos prisons où l’on déshumanise.

A voir les autorités pérorer depuis hier dans les médias, essayant faussement de se disculper sur un crime qu’elles ont commis sciemment, on sent qu’elles n’ont pas la conscience tranquille et qu’elles seront poursuivies par l’œil de Caïn.

La mort de l’ancien homme fort de Ndjamena, elles auraient pu la lui éviter. Si bien sûr, elles étaient pourvues d’humanisme. Ça ne leur aurait rien couté de le mettre en résidence surveillée, loin du pavillon de l’hôpital Aristide Le Dantec.

Quand le virus du Covid-19 était moins virulent, le célèbre prisonnier que les Occidentaux voulaient châtier pour son refus de courber l’échine devant eux, avait bénéficié d’une permission de 60 jours avant d’être contraint de retourner en prison sous la pression des ONG droits-de-l’hommistes.

Il aurait contracté le virus du coronavirus dans une clinique, mais pas dans sa prison. C’est du moins l’explication que les autorités cherchent à nous vendre.

Leurs multiples tentatives pour dégager leur responsabilité dans la mort du président tchadien déchu sont un exemple parfait de Ponce-pilatisme.

Ponce Pilate, on le sait, c’est ce procureur romain qui avait condamné Jésus Christ à mort avant d’aller tranquillement se laver la main en s’écriant : « je suis innocent du sang de ce juste ! »

On sent que nos autorités n’ont pas la conscience tranquille et ont bien quelque chose de pas du tout net à se reprocher dans la mort du président Habré.

La dévouée et très fidèle épouse du défunt n’a cessé d’alerter sur l’état de santé de son époux. En vain… Et malgré l’appel à son élargissement d’organisations de droits de l’homme pourtant peu suspectes de sympathies à son égard, les autorités n’ont cessé de se boucher les oreilles.

Elles sont restées sourdes et aveugles face au chagrin de l’épouse éplorée. C’est à croire que l’homme était condamné à ne mourir nulle part ailleurs qu’en prison.

C’est d’ailleurs ce sinistre sort qu’avaient voulu lui réserver les occidentaux et Macky Sall leur a offert servilement ce qu’ils voulaient.

Pauvres anciens présidents africains, seuls à devoir payer des crimes supposés devant des tribunaux internationaux. Avec la complicité de leurs successeurs toujours aux ordres des Occidentaux !

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