Burkina Faso

Au moins deux soldats burkinabè ont été tués et cinq blessés près de la frontière avec le Burkina Faso

Au moins deux soldats burkinabè ont été tués et cinq blessés lors d’une attaque lundi contre un détachement militaire dans l’est du Burkina Faso, près de la frontière du Niger, a-t-on appris de sources sécuritaires.

« Le détachement de Tankoualou (dans la province de la Komandjari) a subi une attaque menée par des individus armés tôt ce matin (…). Malheureusement, deux éléments sont décédés lors de cette attaque qui a également fait des blessés », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire.

« Les blessés sont au nombre de cinq, dont trois gravement », a précisé une autre source sécuritaire, confirmant « la mort de deux militaires » au cours de l’attaque.

Cette attaque survient après deux autres perpétrées contre des civils la semaine dernière dans la même région. « Samedi, deux personnes ont été tués près de Tanwalbougou, dont un conseiller municipal de la ville de Fada N’Gourma », chef-lieu de la région de l’est, a indiqué un élu local, craignant une « nouvelle vague d’attaques dans la zone après une petite accalmie ».

Le 12 juillet, le cortège du président du Conseil supérieur de la communication, Mathias Tankoano, escorté par des militaires, en mission dans la région de l’est, a « échappé à une attaque complexe, à l’engin explosif improvisé suivis de tirs », a affirmé la même source.

Le Burkina Faso est en proie à de fréquentes attaques jihadistes, souvent mêlées à des conflits intercommunautaires, particulièrement dans les régions de l’est et du nord. Ces attaques ont fait plus de 1.100 morts depuis 2015, et contraint près d’un million de personnes à fuir leurs foyers.

Sous-équipées et mal entraînées, les forces burkinabè n’arrivent pas à enrayer la spirale de violences jihadistes malgré l’aide de forces étrangères, notamment de la France, présente dans le Sahel avec plus de cinq mille soldats dans le cadre de l’opération antijihadiste Barkhane.

Selon l’ONU, les attaques jihadistes et les violences intercommunautaires ont fait 4.000 morts en 2019 au Mali, au Niger et au Burkina.

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