Au moins 60 civils ont été tués ce dimanche dans une série d’attaques contre des villages de l’ouest du Niger proches de la frontière malienne, six jours après des attaques dans la même zone qui avaient fait 66 morts, d’après des sources locales et sécuritaires.
«Le bilan s’établit provisoirement à 60 morts», a déclaré une sources des services de sécurité du Niger. «Des hommes armés sont venus à moto et ils ont tiré sur tout ce qui bouge.
Ils ont sévi à Intazayene, à Bakoarate et à Wistane et dans des campements environnants et on compte» au moins «40 personnes tuées», avait auparavant affirmé un élu local. Le gouvernement nigérien n’avait pas encore confirmé ce lundi ces nouvelles attaques.
Les localités visées sont situées dans la région de Tahoua, voisine de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali. La région de Tillabéri est située dans la zones dite «des trois frontières», aux confins du Niger, du Mali et du Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes djihadistes.
Le 15 mars, des djihadistes présumés y avaient mené plusieurs attaques contre des véhicules qui rentraient du grand marché hebdomadaire de Banibangou. Il avaient également pris pour cible le village de Darey-Daye, massacrant des habitants et incendiant des véhicules et des greniers à céréales.
Bilan: 66 morts. Le 2 janvier, 100 personnes avaient été tuées dans des attaques dans la zone de Ouallam (région de Tillabéri) par des hommes armés circulant également à moto.
Depuis plusieurs années, le Niger est la proie d’attaques jihadistes dans ses parties Ouest et Sud-Est, proche du Nigeria, qui ont fait des centaines de morts.
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