Au moins 30 personnes ont été tuées au Mozambique depuis le début des manifestations dénonçant des fraudes lors des élections du 9 octobre, officiellement remportées par le parti au pouvoir, selon un décompte de l’ONG Human Rights Watch transmis vendredi à l’AFP.
« Au moins 30 personnes ont été tuées entre le 19 octobre et le 6 novembre inclus dans tout le pays », a indiqué à l’AFP un porte- parole de HRW. Ce bilan n’inclut pas la journée de jeudi, marquée par une grande marche à Maputo dispersée par la police et l’armée.
Le Mozambique est entré dans un cycle de violences depuis la proclamation le 24 octobre des résultats officiels des élections présidentielles et parlementaires du 9 octobre, accordant une large victoire au Frelimo, parti au pouvoir depuis 49 ans.
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— Club of Mozambique (@clubOmozambique) November 8, 2024
L’annonce de ces résultats a immédiatement déclenché de violentes manifestations dans plusieurs villes, l’opposition dénonçant un scrutin « volé ». Le principal opposant Venancio Mondlane, 50 ans, revendique la victoire à la présidentielle
Le Frelimo est au pouvoir dans ce pays pauvre d’Afrique australe depuis l’indépendance du Portugal en 1975.
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