Billet

…Au forceps

Nos autorités, qui ouvrent souvent largement les portes du pays à toutes sortes d’organisations, se retrouvent aujourd’hui Gros Jean comme devant. Comment font-ils ces gouvernants pour se mouvoir dans cette cage à serpents venimeux ?

Où se retrouvent les pro et les anti LGBT de tout acabit. Des plus déterminés aux extrémistes de tout poil dans une confrontation épique.

A mon avis, s’il tout ne dépendait que de l’approbation de certains agents de l’Etat, tous les homosexuels et autres dépravés vivraient le paradis dans ce pays.

Seulement voilà, et fort heureusement, dans ce Sénégal où les clergés musulman et catholique sont encore puissants, personne n’osera assumer publiquement ses déviances.

Aujourd’hui l’ONU et l’Unesco, entre autres, militent pour la reconnaissance des droits des homosexuels.

Mais alors pourquoi dans ce pays des fonctionnaires signent- ils à tout-va des conventions que la majeure partie de la population désapprouve profondément ? Un arsenal juridique qui va beaucoup plus vite que la musique.

Qui autorise tous les quidams du monde à venir s’installer dans ce cher pays. Cette téranga sénégalaise à géométrie variable profite à de nouvelles églises, à de nouveaux prophètes et messies qui ne sont finalement que des sectes combattant l’ordre établi.

Qu’on ne vienne surtout pas nous parler de libertés. Ces libertés gérées par l’Etat ne peuvent être en porte-à-faux avec la volonté générale.

Une organisation internationale gérée au Sénégal par des avocats et autres gens du droit, qui se permet de s’immiscer dans nos affaires internes en pourfendant l’Etat, des associations religieuses et des partis politiques avec un appoint si irritant qu’on la croirait en terre conquise !

Avec aplomb, ces gens s’invitent dans tous les débats en tant que Sénégalais mais nourris par l’étranger. Ils défendent tous les points de vue de l’organisation mère et ne s’en cachent guère ! Ils assument leur soutien aux LGBT.

Contre la Charia qui bannit l’homosexualité ! Ils font feu de tout bois dans un raffut d’enfer sans parvenir pour le moment à nous imposer ce que veulent leurs maitres d’Occident.

Moussa KAMARA

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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