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Arrestation à Dubaï de Raffale Imperiale, un baron de la drogue italien recherché depuis six ans

Arrestation à Dubaï de Raffale Imperiale, un baron de la drogue italien recherché depuis six ans

Raffale Imperiale, l’un des barons de la drogue italiens les plus recherchés par la justice de son pays et au plan international, en fuite depuis six ans, a été arrêté à Dubaï, a annoncé jeudi 19 août la police italienne.

Raffale Imperiale, une importante figure du crime organisé de Naples, dans le sud de l’Italie, et considéré comme l’un des fugitifs italiens les plus dangereux, a été arrêté le 4 août, en coordination avec Interpol et Europol, a-t-on précisé de même source dans un communiqué.

Cet homme de 47 ans est «de longue date un acteur de premier plan du trafic international de drogue et du blanchiment d’argent» qui, au fil des années, a créé «un impressionnant réseau de trafiquants internationaux, notamment de cocaïne», a expliqué la police. La justice italienne prépare une demande d’extradition, a-t-elle souligné.

Un membre de l’organisation mafieuse napolitaine
Raffale Imperiale qui fait partie du clan des Amato-Pagana au sein de la Camorra, la célèbre organisation mafieuse napolitaine, a quitté l’Italie pour Amsterdam dans les années 1990 pour gérer un coffee shop, avant de s’allier à des trafiquants de drogue néerlandais, selon le quotidien La Repubblica.

Après s’être adonné au trafic de comprimés d’ecstasy, il a jeté son dévolu sur le trafic plus lucratif de la cocaïne, important des tonnes de cette drogue aux Pays-Bas pour le marché européen avec l’aide de trafiquants sud-américains, tout en gérant des restaurants et des sociétés d’investissement.

En 2016, la police italienne a découvert deux Van Gogh qui avaient été volés 14 ans auparavant au musée Van Gogh d’Amsterdam dans une maison près de Naples appartenant à Raffale Imperiale. Ces œuvres, «Vie de la mer à Scheveningen» et «Congrégation quittant l’Église réformée à Nuenen», avaient été volées au cours d’un audacieux hold-up.

La police a précisé jeudi qu’un acolyte de Raffale Imperiale, Vincenzo Aprea, un parrain bien connu de la Camorra actuellement en prison, avait pu acheter les peintures au marché noir grâce à l’argent de la drogue.

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