Dakar-Echo

43% des actes de piraterie dans le monde concernent des navires qui transitent par le Golfe de Guinée

43% des actes de piraterie dans le monde concernent des navires qui transitent par le Golfe de Guinée

Le Bureau maritime international (BMI) appelle à plus de vigilance les navires transitant par le golfe de Guinée qui a représenté 43% de tous les incidents de piraterie signalés au premier trimestre 2021.

Le dernier rapport de cette antenne de la Chambre de commerce internationale (ICC) cité par Chine nouvelle souligne que le golfe de Guinée « a représenté 43% de tous les incidents de piraterie signalés au premier trimestre ».

Il note que « la région a été le théâtre de la totalité des 40 affaires d’équipages kidnappés, comprenant l’unique cas de décès d’un marin au cours de cette période, mettant ainsi en évidence les risques élevés dans cette zone ».

Selon Chine nouvelle, le Centre de signalement des actes de piraterie du BMI a dit avoir enregistré 38 incidents depuis le début de l’année, contre 47 au cours du premier trimestre 2020. Il s’agit de 33 navires arraisonnés, deux tentatives d’attaques, deux navires ayant essuyé des tirs et un bâtiment détourné.

Malgré cette baisse des incidents de piraterie par rapport au premier trimestre 2020, les actes de violence visant les équipages sont en augmentation par rapport aux années précédentes, note la même source

L’agence Chine nouvelle, citant le BMI, précise que « 40 membres d’équipage ont ainsi été enlevés depuis le début de l’année, contre 22 au premier trimestre 2020, avec l’un d’entre eux tué ».

« Les pirates opérant dans le golfe de Guinée sont bien équipés pour attaquer encore plus loin des côtes et n’ont pas peur de prendre des mesures violentes contre des équipages innocents », a déclaré Michael Howlett, directeur du BMI.

« Il est essentiel que les marins restent prudents et vigilants lorsqu’ils se déplacent dans les eaux voisines et signalent tous les incidents aux autorités régionales et au BMI », a-t-il ajouté dans des propos contenus dans le rapport en question.

Michael Howlett poursuit : « Seules l’amélioration des canaux de partage des connaissances et une collaboration accrue entre les autorités d’intervention maritime réduiront les risques pour les marins de la région ».

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