Niger

16 militaires tués dans une attaque à Tillia près des frontières maliennes

-Six autres ont été blessés et un septième enlevé.

Seize (16) militaires nigériens ont été tués, six (6) autres ont été blessés et un septième a été enlevé, samedi, dans une attaque dans la localité de Tillia située dans la région de Tahoua, au nord-ouest du Niger, près des frontières maliennes.

« Une embuscade a été tendue par des hommes armés non identifiés au guidons d’une centaine de motos dans la zone de Ekenewane et Intazey contre la patrouille régionale de la garde nationale du Niger de Tahoua aux environs de 17h20 mn (16h20mn GMT) le samedi 1er Mai 2021 », a rapporté dimanche une source sécuritaire dans un message radio

Seize (16) militaires nigériens ont été tués, six autres ont été blessés et un septième a été enlevé, a ajouté la même source, précisant les noms, grades et les unités d’appartenance des victimes, essentiellement des gardes nationaux et des gendarmes.

Deux véhicules de l’armée nigérienne ont aussi été endommagés et un troisième a été emporté.

La source sécuritaire rapporte, par ailleurs, qu’un nombre important de morts a été enregistré côté assaillants, mais emportés par ces derniers.

Aucune déclaration officielle n’a été faite et aucune revendication n’a été enregistrée par rapport à l’attaque, dimanche à 16hGMT.

Les localités de Ekenewane et de Intazey sont situées dans le département de Tillia de la région de Tahoua, dans le nord-ouest du Niger et près des frontières maliennes.

En mars dernier, des hommes armés non identifiés ont attaqué plusieurs villages et hameaux de ce département, tuant cent trente-huit (138) civils.

Avec celui de Tassara, Tillia fait partie des deux départements de la région de Tahoua, frontaliers du Mali, où la situation sécuritaire est devenue préoccupante depuis quelques années avec des attaques attribuées à des groupes terroristes opérant dans le nord du Mali.

Les deux départements ont été placés en état d’urgence depuis 2019. Lors du conseil des ministres, jeudi, cette mesure a été prorogée de trois mois.

Le gouvernement expliquait que la situation sécuritaire demeure « fragile » dans ces deux localités ainsi que d’autres au Niger, en proie aux attaques terroristes.

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