Quinze civils ont été tués et plusieurs autres blessés en début de semaine par des « terroristes » dans des villages de la région de Tillabéri, dans l’ouest du Niger, près du Burkina Faso, a annoncé l’armée mercredi soir.
« Dans la zone de Méhana, des éléments terroristes ont perpétré plusieurs exactions odieuses contre les populations civiles sans défense, le bilan est lourd et tragique: 14 personnes ont perdu la vie et plusieurs personnes ont été blessées », a indiqué l’armée sans préciser de date, dans son dernier bulletin des opérations menées entre dimanche et mercredi.
Lors d’une riposte, les militaires engagés à Méhana ont « neutralisé deux terroristes », « brûlé une moto des assaillants » et « récupéré des animaux volés », a-t-elle ajouté.
Les attaques ont visé six localités de la région de Tillabéri, située dans la zone dite des « trois frontières », aux confins du Niger, du Mali et du Burkina Faso, devenue un repaire pour les djihadistes sahéliens affiliés à l’Etat islamique et Al-Qaïda.
Méhana fait partie du département de Téra, où des combats opposent souvent les militaires nigériens de l’opération « Niya » aux djihadistes.
Les civils y vivant sont fréquemment visés par les atrocités commises par les djihadistes, qui entraînent régulièrement d’importants déplacements d’habitants.
Mardi, dans la région de Tillabéri également, « un civil a été tué » et « trois autres blessés » lors d' »un accrochage violent » entre une unité de reconnaissance de l’armée et des « terroristes », près de la localité de Chatoumane, a affirmé l’armée.
« Les forces de sécurité ont réagi avec efficacité, neutralisant plusieurs terroristes », a-t-elle indiqué.
Le sud-est du Niger est également confronté aux attaques de Boko Haram et sa branche dissidente, l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).
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