Burkina Faso

13 civils tués dans une attaque dans le Sahel

« Plusieurs individus armés ont fait irruption dans le village et ont ouvert le feu sur les populations tuant au moins 13 personnes », indique la plateforme de suivi des attaques terroristes « Sahel Security ».

Au moins treize civils ont été tués dans la nuit mardi à mercredi, dans une attaque perpétrée par des « individus armés non identifiés » dans le village de Adjararay dans la commune de Tinakoff, dans la province de l’Oudalan dans la région du Sahel burkinabè.

« Plusieurs individus armés ont fait irruption dans le village d’Adjararay et ont ouvert le feu sur les populations tuant au moins 13 personnes », indique la plateforme de suivi des attaques terroristes « Sahel Security ».

L’attaque a également fait des blessés et a engendré des déplacements de populations, selon une source locale.

Un élu local a pour sa part déploré l’attaque dans un message publié sur les réseaux sociaux indiquant que le bilan pourrait s’alourdir au regard de l’ampleur des dégâts.

L’attaque est survenue quelques heures après une autre qui a visé une position des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs de l’armée dans la commune de Pissila dans le Centre-nord du pays.

Quatre VDP, portés disparus suite à cette attaque, sont toujours recherchés.

Aucune partie n’a revendiqué l’attaque et aucune déclaration officielle n’a été faite à ce sujet jusqu’à mercredi à 10h00 GMT.

Face à la recrudescence des attaques terroristes, les forces armées burkinabè ont lancé, depuis le 5 mai courant, une opération contre les groupes terroristes dans les régions du Sahel et du Nord.

Le bilan provisoire de ces opérations fait état d’une vingtaine de terroristes abattus, du matériel saisi et des abris de terroristes saccagés, selon un communiqué de l’armée burkinabè.

A l’instar de ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à une insécurité croissante nécessitant une assistance humanitaire importante.

Fin mars, plus de 1,1 million de personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

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